• La fois dernière avait comme un arrière-goût d’amertume. 

     

    L’amertume qui caractérise les dernières fois. 

     

    Elle avait comme un goût de désespoir. Ce désespoir qui veut dire « aimons-nous, encore une fois, laisse moi graver nos souvenirs dans mon corps et ma tête, ils sont déjà ancrés dans mon cœur ». 

     

    Cette nuit avec toi avait la saveur des adieux qui n’ont pas lieu d’être. 


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  • Message reçu : pourquoi tu veux pas qu'on parle ce soir? 

    Réponse envoyée : parce qu'on se voit demain

    Réponse franche : 

    Parce que je me suis habituée à ta présence dans ma vie, on est tout le temps ensemble, et quand ce n'est pas le cas, on s'appelle. Je te parle beaucoup, plus qu'à la plupart des gens. Tu sais des choses sur moi que même ma meilleure amie ne sait pas. Et j'aime beaucoup passer du temps avec toi. 

    Mais j'ai peur. J'ai peur parce que je m'attache à toi et je sais pas gérer ça. 

    Tu as souffert en amour, et maintenant tu te protèges en réfutant même l'idée de connaître une belle histoire. Moi, ma défense c'est de mettre des barrières aux gens dès qu'ils s'approchent un peu trop. Et tu t'approches trop. Je t'ai laissé prendre une place trop importante dans ma vie. Maintenant je suis désemparée. 


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  • Il y a nos mots ou ceux des autres. Ceux qui étrangement font écho à notre vie alors qu'ils ne sont pas de nous. Et qui finalement nous représentent si bien. Il y a les mots sans importance, et ceux qui comptent. Ceux qu'on dit sans y penser, ceux qui sont mûris des jours avant d'être énoncés. Ceux qu'on dit, ceux qu'on crie à la nuit, ceux qui nous échappent entre les larmes. Ceux qu'on écrit sur un carnet, griffonnés sur un coin de table, sur un bout de papier, ceux qu'on dépose sur un clavier, cachés dans une note sur le téléphone, ou exposés aux yeux de tous sur un site. Ceux qu'on brûle pour s'en débarrasser. Ceux qu'on chuchote au coin de l'oreille. Les mots doux et les mots durs. 

    Et puis ceux qu'on ne dit pas. Ceux auxquels on évite de penser. Pour n'avoir ni à les écrire, ni à les dire. 


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  • Les traumatismes sont comme des boulets, qu'on traîne au pied. Il pèse lourd, mais on essaie de l'ignorer. On croit qu'on a réussi à s'en débarrasser, on se sent léger. Mais on s'est juste habitués à son poids. Et il suffit d'un rien pour qu'il se rappelle à nous. 

     

    Reste à découvrir si ce boulet est greffé à notre pied, ou si on peut s'en séparer sans trop de dommages collatéraux. 


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  • Ecrire, pour la première fois depuis longtemps. Il y a comme un barrage, les mots sont bloqués. Puis une phrase, pas de soi, mais celle qui nous correspond le mieux. Et la digue explose. Les mots s'écoulent sur le papier comme par automatisme, comme s'ils avaient une conscience propre. Plus rien n'existe que le papier, le crayon, et les larmes qui tentent de percer le barrage de mes yeux comme les mots ont percé ceux de mon coeur. 

     

    Continuer d'écrire ce qui vient, sans penser, en espérant que quand les mots seront épuisés, ils auront emporté la douleur avec eux. Et les larmes, et le mal qui me ronge. 

     

    Se rappeler de toujours écrire. Pour vivre. 


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